Les lecteurs CD (Compact Disk) modernes sont de moins en moins chers, mais de plus en plus fragile.
Pour que la réparation soit raisonnable, les pannes doivent être mineures. Parmi les
plus courantes mentionnons les têtes de lecture sales, les courroies usées ou des
situations de disques coincés. À ce moment vous devriez vous attendre à des coûts de réparation
de $20 à 50 dollars au plus. Contactez-nous pour nos spéciaux de lecteurs CD reconditionnés.
Lecteur de CD multiples à carrousel:
Lecteur de CD multiples supperposés:
Lecteur de CD multiples 200 disques:
Lecteur CD portatif:
Principe de fonctionnement:
Un lecteur CD est muni d'une tête de lecture qui émet un faisceau laser dont le but est de lire
l'information gravées sur le disque CD qui tourne à l'aide d'un moteur.
Principe de fonctionnement:
1.- Le moteur fait tourner le disque compact
2.- La diode laser émet un faisceau laser rouge
3.- Le prisme réfléchi le faisceau vers le dessous du disque
4.- La lentille focalise le faisceau vers les sillons du disques
5.- Le capteur convertit le retour du faisceau en voltage qui
représentera le signal numérique.
6.- Le signal numérique est convertit en signal audio par les
circuits électroniques du lecteur CD Le signal audio est envoyé vers l'amplificateur qui alimente vos haut-parleurs.
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Bloc diagramme d'un lecteur CD standard:
Sorties audio:
La majorité des lecteurs DVD ont des sorties audio numériques SPDIF TOS-link ou coaxial audio. Ces sorties
audio sont totalement numériques et servent à brancher dans amplificateurs à entrées numériques
comme les cinéma maisons par exemple.
SPDIF: Le format S/PDIF (acronyme de Sony/Philips Digital InterFace, Interface numérique
Sony/Philips), ou IEC-958, permet de transférer des données audionumériques. Ce standard conçu par les sociétés Sony
et Philips peut être considéré comme la version grand public du format audionumérique professionnel AES/EBU.
S/PDIF permet de coder des données audio stéréo ou multicanaux (AC3, DTS, MPEG2, etc.).
Le standard S/PDIF supporte la fréquence d'échantillonnage de 44.1kHz pour un CD conventionnel.
Le standard S/PDIF définit la possibilité d'utiliser un des câblage suivants :
Câble coaxial asymétrique avec une impédance de 75 Ohms équipé de connecteurs RCA. La distance maximale de câblage conseillée est d'une quinzaine de mètres environ,
Câble en fibre optique (fibre plastique d'un millimètre) avec liaison Toslink (TOShiba LINK par Toshiba). Les données sont transmises selon le même format mais avec des signaux optiques visibles émis par une LED rouge. Compte-tenu de l'atténuation du signal optique, le câble optique ne peut excéder 10 mètres.
Câble en fibre optique avec minifiche (ou minijack) de 3,5 mm. Le connecteur mini Jack est identique au jack mono classique (3,5 mm de diamètre), si ce n'est que son embout contient une lentille permettant la transmission des données au travers d'une fibre optique.
L'information numérique est enregistrée en spirale sur le disque CD. Elle débute au centre et se
termine en périphérie.
Lorsque la tête de lecture est au début du disque, le moteur fait tourner le disque à une vitesse précise et
augmente progressivement celle-ci vers l'extrêmité du disque afin d'obtenir une vitesse constante de lecture des pistes
numériques.
Le corps de la tête laser se déplace de l'intérieur du disque vers l'extérieur grâce à une vis sans fin
qui tourne à l'aide d'un moteur de tracking. L'axe jaune est un guide qui supporte la tête.
La vitesse en RPM est celle de l'autre moteur (spindle) qui fait tourner le disque audio numérique:
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La tête de lecture est muni d'un mécanisme qui s'assure d'une bonne lecture des sillons imprégnés dans le disque.
Des bobines de tracking assurent une correction latérale qui positionne précisément la lentille de façon à ce que
le laser rouge pointe au centre du sillon. Une bobine de mise au foyer s'assurent que le rayon soit le plus fin
possible en variant la hauteur de la lentille.
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L'information numérique est enregistrée en spirale sur le disque CD. Elle débute au centre et se
termine en périphérie.
Des trous à largeur variable forment le codage audio numérique sur le disque CD:
Démonstration de lecture avec lecteur CD:
Dans l'exemple suivant, la tête laser émet son rayon rouge jusqu'à la surface du disque CD en rotation. Le disque est codé
par une série de trous à largeur variable qui laissent passer la lumière. Lorsque le rayon rouge arrive à un trou, celui-ci est
réfléchi sur le fond en miroir du disque CD et retourne vers le prisme qui le réfléchi vers le capteur. Le capteur
transforme les impulsions lumineuses en données numériques qui seront traîtées par les décodeurs électroniques.
Lorsque la tête optique est sale, les symptômes suivants peuvent apparaître.
- L’appareil affiche NO DISK
- Le lecteur ne joue pas le disque
- La lecture est erratique, sautillements , répétitions, son distorsionné
- Le disque tourne quelques secondes, puis arrête.
Des poussières, de la fumée, des agents graisseux s’accumulent sur la lentille de la tête de lecture au
fil des ans.
Poussières sur la lentille:
Cette obstruction partielle diminue la force du faisceau rendant la lecture de l’information
contenu sur le disque très ardue et marginale. Cette lentille est délicate et doit être nettoyée
minucieusement avec les produits appropriés.
Evidemment, assurez vous de bien nettoyer vos disques, puisque les graisses, la poussière, les rayures
et les sources contaminantes affectent grandement la lecture de l’information. Ne touchez jamais le
dessous du disque avec vos doigts puisque les empreintes augmentent le risque d’affecter la trajectoire
présise du rayon au moment de la lecture. Toujours nettoyer la surface du disque avec un chiffon
adéquat et d’un savon doux. Surtout pas de WINDEX! Ou tout autre agent abrasif ou corrosif.
Il se vend sur le marché des diques nettoyeurs qui sont munis d'une délicate brosse sur leur surface.
La tête de lecture optique a une durée de vie limité. Celle-ci dépend du nombre d’heures d’utilisation
de l’appareil et de la qualité de la tête. La force du faisceau diminue avec le temps et à un moment
donné la lecture des disques ne sera plus possible.
Diverses composantes de la tête de lecture peuvent
être la source de cette dégradation : oxydation du prisme, défaillance de la diode laser, défectuosité
du capteur photoélectrique. A ce moment le remplacement de la tête de lecture est recommandée.
Les prix peuvent variés de $30.00 à $130.00 selon la qualité et la marque de l’appareil.
En ce qui concerne les problèmes mécaniques, ceux-ci peuvent être liés à des courroies usées, des
moteurs défectueux et des défaillances relatives au mécanisme de chargement des disques. Le nettoyage
et la lubrification font partie intégrante d’une bonne mise au point de votre appareil.
Finalement, les défectuosités de nature strictement électroniques sont relativement rares dans ce type d’appareil.
La grosseur du rayon (faisceau laser) est différente selon le type de technologie. Le rayon laser du CD est le
plus gros et le Blu-Ray est le plus petit.:
Disques compacts (CD):
La technique du disque compact repose sur une méthode optique : un faisceau de lumière cohérente (laser) vient
frapper le disque en rotation. Les irrégularités (appelées pits, cavités dont la longueur oscille entre 0.833
et 3.56 microns et la largeur de 0.6 microns) dans la surface réfléchissante de celui-ci produisent des variations
binaires. Le rayon réfléchi est enregistré par un capteur. Plus précisément lorsque le faisceau passe de la surface
plane à cette cavité, il se produit des interférences : lorsque le faisceau ne rencontre qu'une surface plane, le
capteur détecte le même faisceau original et fait correspondre à cet état la valeur binaire 0 ; quand le faisceau
passe sur le pit, le capteur détecte les interférences et la valeur binaire 1 est attribuée2. Lorsqu’il est utilisé
comme support pour l’écoute musicale (premières utilisations) l’information binaire est ensuite transformée en un
signal analogique par un convertisseur.
Les disques compacts sont constitués d’une galette de polycarbonate de 1,2 millimètre d’épaisseur recouvert d’une
fine couche d’aluminium (au début, c’était d’une couche d’or et c’est encore le cas actuellement sur les disques à
longue durée de vie) protégée par un film de laque. Ce film peut aussi être imprimé pour illustrer le disque. Les
techniques d’impression sont l’offset et la sérigraphie. Les différentes couches sont déposées par la machine sous
l'état liquide sur le pourtour du centre du disque et réparties sur la surface par la force centrifuge, afin de
garantir une répartition uniforme.
Les informations sur un CD standard sont codées sur une piste d’alvéoles en spirale moulée dans le polycarbonate.
Chaque alvéole mesure environ entre 125 nm (0,000000125 m) et 500 nm de large et varie entre 833 nm et 3,5 µm en
longueur. L’espace entre les pistes est de 1,6 µm. Pour se donner une idée des dimensions, si le disque était mis
à l’échelle du stade olympique, un alvéole aurait la taille d’un grain de sable. La spirale commence au centre du
disque pour se terminer en périphérie, ce qui autorise plusieurs tailles de disques.
Un CD est lu par une diode laser de 780 nm de longueur d’onde à travers la couche de polycarbonate (diamètre du spot
: 1,04 µm). La différence de profondeur entre un alvéole (creux) et la surface plane (bosse) est d’un quart la
longueur d’onde du laser, ce qui permet d’avoir un déphasage d’une demi-longueur d’onde entre une réflexion du laser
dans un alvéole et sur la surface plane. L’interférence destructive causée par cette réflexion réduit l’intensité de
la lumière réfléchie dans un alvéole comparée à une réflexion sur la surface plane. En mesurant cette intensité avec
une photodiode, on est capable de lire les données sur le disque.
Les creux et les bosses ne représentent pas les 0 et les 1 des informations binaires. C’est le passage d’un creux à
une bosse ou d’une bosse à un creux qui indique un 1. S’il n’y a pas de passage bosse-creux, alors il s’agit d’un 0.
On appelle cela un front.
Ensuite, ces données passent par un encodeur EFM (Eight-to-Fourteen Modulation) utilisée lors du codage les données
audionumériques en données numériques pour CD audio, pour finalement obtenir les données audionumériques brutes.
Red Book ou Compact Disc Digital Audio (CDDA) est le nom du standard des CD Audio.En 1980, Philips et Sony en publient
la première édition. Le Red Book est adopté par le Digital Audio Disc Committee et ratifié par la norme IEC 60908.
Les Spécifications basiques:
- La durée maximum du programme est de 79.8 minutes
- La durée minimum d'une piste ((en)track) est de 4 secondes (incluant 2 secondes de pause)
- Le nombre maximum de pistes est de 99
- Le nombre maximum d'index (subdivisions, repère d'une piste) est 99, sans limite de durée
- Le code ISRC International Standard Recording Code doit être inclus
Disques compacts que l'on peut graver: CD-R, CD+R, CD-RW.
Un disque compact enregistrable (ou CD-R pour Compact Disc Recordable) est un disque compact qui peut être
enregistré une et une seule fois. Il s'agit d'une technologie intermédiaire entre le cédérom non enregistrable
et le disque compact réinscriptible (CD-RW). Le CD-R apparaît pour la première fois en 1988, puis se généralise
à la fin des années 1990 pour un prix encore très élevé. Son prix ayant fortement baissé, il est aujourd'hui
accessible au grand public.
Graveur CD pour ordinateur:
Il est parfois utilisé pour archiver des données, mais la durée de stockage est relativement faible. Selon les
sources, elle peut être estimée entre 5 ans et 50 ans. Il peut contenir 700 Mo de données ou 80 minutes de son.
Certains CD-R récents peuvent recevoir jusqu'à 800 Mo (et même 900 Mo) de données ou 90 minutes en audio, mais
la gravure à pleine capacité de ces disques peut poser des problèmes selon les graveurs et selon les logiciels
de gravure utilisés.
Lorsqu'ils servent à l'archivage, ils doivent être conservés dans des conditions particulières notamment
d'obscurité, d'humidité (milieu sec), de température, du fait de leur constitution.
La lumière du laser est réfléchie par les parties creuses et les parties plates. La profondeur des creux est
égale à la moitié de la longueur d'onde de la lumière (0,12 µm). Cela provoque un déphasage de la lumière
réfléchie qui se trouve ainsi non détectée par le lecteur. Ces modifications sont interprétées par le lecteur
comme des impulsions. La lumière est donc réfléchie sur le plat comme sur le creux, mais la réflexion est
pratiquement annulée à chaque franchissement d'un creux.
La génération des impulsions n'est pas provoquée par la succession de plats et de creux mais par les passages
de l'un à l'autre (front montant et descendant). La valeur logique 1 est représentée par le passage entre plats et creux.
De nos jours depuis l’arrivée d’internet et des ordinateurs dans la plupart des foyers québecois,
la mode des disques copiés fait fureur. Cependant une mauvaise copie est souvent la source de problème
de lecture pour les lecteurs CD. La vitesse de gravure devrait être la plus basse possible pour
s’assurer que le processus de brulûre du colorant organique soit optimal afin d’assurer une meilleur
définition de l’information numérique enregistrée. De plus, la qualité des disques vierges laisse
souvent à désirer.
Vitesse d'enregistrement sur CD-R:
Trois types de colorants organiques utilisés sur les CD-R se retrouvent sur le
marché, soit:
Les surfaces or ou argent offrent une meilleure réflectivité et assurent un meilleur taux
d’erreur lors de la lecture.
Notez que les lecteurs de basse gamme et les lecteurs de génération plus vieille ont parfois des
difficultés à lire les CD-R produit par les graveurs domestiques. Les CD-RW sont également aussi
problématiques.
Ne jamais exposer vos CD-R à la lumière, à la chaleur ou à l’humidité. Ces trois facteurs altère
l’intégrité du médium à long terme engendrant un taux d’erreur plus élevé à la lecture. Un bon
entreposage de vos CD-R est gage d’une durée de vie accrue.
Différences entre un disque compact standard et un disque vierge CD-R:
CD-RW:
Un disque compact réinscriptible (ou CD-RW, pour l'anglais Compact Disc ReWritable) est un disque compact, sur lequel
on peut écrire et réécrire jusqu'à 1 000 fois des données informatiques ou audio, cependant les fabricants garantissent
souvent entre 1 000 et 2 000 écritures.
Un CD-RW peut contenir environ 650 ou 700 mégaoctets de données sur un médium CD-RW, et ce pour un nombre presque
illimité d'écritures, contrairement au CD-R.
Le « Universal Disk Format » dans sa version 1.5 décrit un système de fichiers qui permet une écriture aléatoire,
mais son utilisation limite la taille utile du disque à environ 530 Mo.
La couche réfléchissante en aluminium des disques compacts standards pré-enregistrés est imprimée de manière permanente.
Les disques CD-RW ont une couche d'enregistrement à changement de phase et une couche réfléchissante supplémentaire
d'argent/aluminium.
Un rayon laser peut faire fondre les cristaux dans la couche d'enregistrement et les mettre dans une phase amorphe non
cristalline ou leur faire subir un lent recuit à une température plus basse jusqu'à ce qu'ils retrouvent un état
cristallin. Les réflexions respectives des différentes aires les font apparaître en creux ou en bosses comme dans
un CD standard.
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